“ Danaé Aubree Clearwater „

ft. megan fox

Yo ! Ici Anne-So. Oui, je craque, faut pas chercher. Voilà ce que c'est qu'une Anne-So après une nuit blanche xD Anyway. J'ai bientôt 19 ans, et je me fais vieille dis donc Oo J'habite en Alsace, et le premier qui me parle de choucroute je lui arrache les yeux, mais à part ça, je suis gentille x) Enfin je crois. Je suis une fan incontestable de la belle Megan Fox. Et j'adore ce forum, et je suis bien contente de retrouver Jamie & Alyx ! Et, je vous aime déjà ♥

Lorsque Sonny et Jonah se marièrent, la jeune femme était en fait déjà enceinte. Et pas seulement de quelques petits mois. En fait, ils avaient tout fait de travers, littéralement. Ils avaient d’abord couché ensemble, puis étaient tombés amoureux. Ils avaient d’abord attendus un enfant, puis s’étaient mariés. Le pire dans l’histoire, c’est que la petite Danaé Aubree Clearwater vit le jour aux Bahamas, tandis que ses parents fêtaient leur lune de miel. Très originale comme naissance, n’est-ce pas ? Je vous l’accorde. Il faut croire que la petite fille n’avait eut aucune envie de leur laisser encore un petit moment à deux avant d’être à trois. Toute fois, Sonny et Jonah étaient aux anges. En fin de compte, ils avaient adorés cette lune de miel on ne peut plus originale, et décrivait ce jour, comme le plus beaux de leur vie – même si tout les parents du monde disent ça à la naissance de leur enfant. Sauf que là, il fallait mélangez l’intensité d’émotion présente lors de leur fameuse lune de miel, et de celle d’un accouchement. Ils n’avaient eut qu’une envie, c’était de hurler au monde entier combien ils étaient heureux. Une fois la lune de miel terminée, ils rentrèrent, tous les trois, à San Diego, chez eux. En ce qui concerne notre enfance, elle est plus ou moins heureuse pour chacun de nous, mais, dans tous les cas, on apprend tous à marcher, à parler, à aller sur le pot, à ne pas mettre les coudes sur la table, à ne pas pousser de jurons, à aimer son prochain, etc… Inutile donc de vous accabler avec la petite enfance de la jeune femme.

Alors que la petite fille n’avait à l’époque que cinq ans, un drame bouleversa sa vie. Ses parents avaient l’habitude de fêter, chaque année, leur anniversaire de mariage aux Bahamas. Une année sur deux, Sonny et Jonah décidaient d’emmener Danaé avec eux. Et cette année, c’était celle où elle devait rester à San Diego. C’est aussi cette même année que l’avion dans lequel ils avaient embarqués avec pour destination, cette île paradisiaque, se crasha… « Dans la famille Clearwater, je demande un survivant. » « Non. Tu pioches. » Vous l’aurez donc compris, Jonah et Sonny périrent, tous les deux, laissant leur fille entre les mains des services sociaux. Elle était mignonne à l’époque, et elle ne tarda pas à se faire adopter par une famille aimante. Danaé avait de la chance, il n’y avait pas à dire, là, elle était bien tombée. Sauf que tout ceci ne dura pas bien longtemps… La petite fille de l’époque s’était déjà renfermée sur elle-même, n’ayant pas digéré le décès de ses parents, et ne communiquait que très peu. Alors, ils en ont eut marre, tout simplement. Et la petite Dana retourna dans un orphelinat, jusqu’à ce qu’une nouvelle famille vint à l’adopter. Et devinez quoi ? Rebelote. Personne n’arrivait à la mettre à l’aise, en confiance. Et ce petit manège dura quelques années, jusqu’à ce qu’elle en ait eut marre de tout le temps déménager, pour, au final, revenir à l’orphelinat. Elle avait décidé de ne plus partir. Oui, mais elle n’avait pas le choix, malheureusement. Et le manège continua, encore, et toujours. Jusqu’à ce que vers douze ans, elle soit adoptée par une autre famille. La combientième était-ce ? Dana n’en avait aucune idée, elle avait cessé de compter depuis un moment. Mais eux, bizarrement, ils n’avaient pas l’air de se lasser d’elle. La vérité, c’était qu’ils s’en foutaient. Si elle était là, ce n’était que pour leur permettre de toucher de l’argent. Bien que la femme était adorable, l’homme était quant à lui on ne peut plus exécrable. Mais il fallait faire avec, parce que là, elle avait enfin l’occasion de mener une vie plus ou moins stable. Noter que jamais, elle n’accepta de changer son nom de famille.

L’adolescence arriva bien vite. Mais ce ne fut pas la seule chose, malheureusement. L’homme venait de perdre son travail il y a peu de temps avant les quinze ans de Danaé. Il sombra dans l’alcoolisme. C’était horrible. Il hurlait sans arrêt pour un rien. Encore que ça, la jeune adolescente aurait pu le supporter, tout comme sa mère adoptive. Malheureusement, les choses empirèrent avec le temps. Plus les semaines passaient, plus il buvait et devenait violent, si bien qu’il s’en prenait à Danaé pour tout et n’importe quoi. A peine rentrée de l’école, il se levait de son canapé, verre de whiskey en main, en buvait encore une gorgée avant de le poser, et se dirigeait vers elle pour lui hurler dessus et la gifler parce qu’elle n’avait pas enlevé ses chaussures, ou parce qu’elle avait mouillé le sol, ou encore, parce qu’elle était arrivée quelques minutes en retard. Et bien sûr, à chaque fois qu’il trouvait un nouveau prétexte, il devenait de plus en plus violent. Il lui arrivait même de prendre sa cigarette et de marquer la peau de la jeune adolescente pour lui faire « comprendre la leçon »… Déjà renfermée sur elle-même, cela n’aidait en rien. En fait, elle gardait tout pour elle, jusqu’à ce que le vase explose. Et lorsqu’il explosait, elle allait dans une salle de sport pour boxer contre un punching-ball et évacuer toute sa rancœur, toute sa souffrance. Le corps de Danaé était régulièrement couvert de bleus, et la jeune femme fut obligée de porter sans arrêt des vêtements longs, cachant ses marques. Sans compter que les fois où ça dérapait trop, elle se retrouvait souvent avec un bras dans le plâtre, ou des côtes cassées. L’hôpital la connaissait pas mal pour être franche. Son excuse pour ses visites à répétitions ? « L’escalier ». Oui, sa mère adoptive et elles racontaient toujours que dans leur maison, elles avaient un grand escalier très abrupte, et que, chaque matin, ou presque, alors qu’elle n’était pas tout à fait réveillée, la jeune femme chutait. Au début, on les croyait, mais à force de voir la jeune adolescente aux urgences, on commença à soupçonner quelque chose. On l’interrogea, plus d’une fois, pour lui tirer les vers du nez, mais jamais elle ne dit mot. Sa mère non plus n’ouvrit jamais la bouche, trop effrayée par l’homme qu’elle avait épousé, et s’estimant heureuse de ne pas être à la place de Danaé. Oui, cela devait être ça. Elle avait peur, mais elle était ravie d’être épargnée d’un tel enfer.

La raison du silence de Danaé ? Tandis qu’elle avait à présent seize ans, et qu’elle supportait se manège depuis déjà un an, le couple décida d’adopter une seconde petite fille. Ils se faisaient passer pour un couple parfait auprès des services sociaux, et une fois ceux-ci partit, pouf, c’était la descente aux enfers. La petite fille n’avait alors qu’onze ans lorsqu’elle rejoignit la « famille ». Dès son arrivée, Danaé la prit sous son aile, et voulut la protéger, comme elle le put. Seulement voilà, elle n’était pas tout le temps là. Elle pensait y être arrivée, puisqu’elle n’avait jamais vu celui qui lui servait de « père adoptif » la battre. Mais elle était loin de se douter que le danger ne résidait pas ici… Parce que oui, cet homme horrible violait la plus jeune, tandis qu’il battait l’ainée. Mais lorsqu’elle le comprit, il était trop tard, le mal était déjà fait. Dana avait essayé, plusieurs fois de s’interposé, mais elle avait toujours échouée, se retrouvant marteler de coups. Pourquoi ne pas les dénoncer ? Parce qu’il était dangereux, et qu’une vie dans un orphelinat n’était pas mieux… A cours d’idée, elle eut recours à une dernière solution. Passer un marché avec cet homme ignoble. Celui-ci était simple. Il pourrait la battre autant qu’il le voulait, à condition qu’il laisse la fillette tranquille. Bourré comme il l’était, il accepta, et passa régulièrement ses nerfs sur Dana, qui finit à l’hôpital pour des raisons plus importantes. Traumatisme crânien, hémorragie interne, etc… Elle en vit des vertes et des pas mûres. Mais elle était forte, tout du moins, elle devait l’être, et supporter, pour que sa sœur puisse être tranquille.

Elle supporta ce manège deux ans, c’est-à-dire jusqu’à ses dix huit ans, tandis que sa sœur en avait treize. Jusque là, la jeune femme n’avait jamais eu de petit ami, et n’en avait d’ailleurs jamais voulu, se sentant mal à l’aise avec eux, et étant révulsée lorsque l’un d’eux la touchait, voire la frôlait. De plus, son corps, couvert de cicatrices, et de bleus était un vrai tue l’amour. C’était mieux ainsi, vraiment. Sa mère lui offrit des vacances pour les Bahamas, pour deux semaines. Elle savait qu’elle y était née, et que cela faisait longtemps qu’elle n’y était pas allée, car, avant que son mari sombre dans l’alcool, toutes les deux aimaient discuter de temps à autre. Jamais elle n’avait oublié ça. C’était touchant, au fond. Danaé ne voulut pas y aller, dans un premier temps, pour sa petite sœur, mais sa mère lui promit de veiller sur elle. Alors, elle accepta. C’est là-bas, sur cette île paradisiaque, qu’elle le rencontra, lui, celui qui fit chavirer son cœur pour la première fois. Au début, ils se tournaient autour, bien gentiment. Ils passaient pas mal de temps ensembles, à discuter de tout et de rien, à flirter légèrement de temps en temps – Danaé n’osant pas aller plus loin, et n’étant, à l’époque, même pas sûre de le vouloir. Il était le seul à l’appeler Danee. Un mélange de Danaé et d’Aubree. C’était plutôt sympa à tout bien y réfléchir. Oui, ça lui plaisait plutôt bien. Il était le seul à faire s’emballer son cœur de la sorte. Il était le seul à pouvoir la faire rire. Il était aussi le seul à ne pas lui poser de questions sur ses tee-shirts à manches longues alors qu’il faisait beau, et chaud. Il était le seul à ne jamais lui demander pourquoi elle ne portait pas de maillot de bain, pourquoi elle ne voulait pas aller se baigner. Mais, ce jeune homme, était surtout le premier à l’avoir embrassé, bien qu’elle se garda bien de le lui dire, à lui faire oublier ce qu’elle avait vécu jusqu’ici, à la faire sourire, et rire, pour la première fois depuis bien longtemps. Sans compter que c’était le premier que son cœur ait aimé, et surement le dernier.

Ce fut une amourette de vacances, oui. Bien qu’ils mirent près d’une semaine avant de se décider à faire le premier pas, et avant que leur premier baiser ne se passe, ils passèrent la seconde semaine ensembles, en profitant au maximum. Jamais ils n’allèrent plus loin. Jamais elle n’eut besoin de lui montrer son corps, qu’elle ne supportait pas de regarder dans une glace, et jamais il ne lui posa de question. En réalité, ce jeune homme n’avait pas posé le moindre problème. Non, tout avait été parfait. Jusqu’au dernier jour de leurs vacances. Pour commencer, une tempête tropicale apparue. Quel beau temps pour un dernier jour, n’est-ce pas ? Mais, si cela n’avait été que ça, elle l’aurait supporté sans broncher. Ils étaient à la plage tous les deux, lorsqu’il se mit à pleuvoir. Il voulut d’abord rentrer, mais elle insista pour qu’ils profitent un peu de la pluie, parce qu’elle adorait ça. Alors, il céda, c’était plus fort que lui, il ne pouvait lui résister. Elle était si belle… Et son cœur s’emballait à chaque fois qu’elle souriait, qu’elle riait, ou qu’elle se mettait à danser sous la pluie, comme maintenant. Mais, Danaé ne s’attendit pas à ce qui allait suivre.

LUI ▬ Danee ?
DANAÉ ▬ Oui ?
LUI ▬ On s’écrira, n’est-ce pas ?
DANAÉ ▬ Mais oui ! T’inquiètes pas va !
LUI ▬ Et on se verra, hein ?
DANAÉ ▬ Oui, dit-elle en venant déposer un doux baiser sur ses lèvres
LUI ▬ Danee ?
DANAÉ ▬ Quoi ?
LUI ▬ Je t’aime.

Ca… C’était ce qu’il ne fallait pas dire… Elle avait eut peur, tout simplement. Elle n’avait pas pensé à une relation de longue durée, même si son cœur s’emballait sans doute autant que le sien. Elle l’aimait, oui, ça elle le savait, mais… Elle n’avait jamais entendu ses mots, tout du moins, elle ne s’en souvenait pas. Alors, oui, ils lui avaient fait peur. Et comme une idiote, elle s’était figée, en fronçant les sourcils, en baissant la tête et en fermant les yeux quelques instants, tout en bougeant sa tête de droite à gauche, les mains posées sur son torse, comme si cela avait été la pire stupidité qu’il avait dite. Elle releva la tête vers lui, laissant apparaitre, des larmes couler le long de ses joues. Elle déposa ses lèvres une nouvelle fois sur les siennes, et recula, tandis qu’il était là, incrédule. Plus elle reculait, plus il comprenait… C’était comme ça que leur histoire se finirait. Elle ne rappellerait pas, elle n’écrirait pas. Ils ne se verraient pas…


En effet, elle ne lui écrivit jamais, même si lui, le faisait. Ses lettres ? Elle les avait gardées précieusement, mais ne les avaient jamais ouverte. C’était ce qui lui restait de chaleureux, d’heureux, et elle ne le gâcherait pas tout de suite. Elle se promit de n’en ouvrir qu’une seule dès qu’elle serait au plus mal, afin de se réchauffer le cœur. Lorsqu’elle rentra chez elle, à San Diego, Danaé apprit que sa mère n’avait nullement protégée sa petite sœur. Parce que oui, le bonhomme avait osé recommencer ! Le *** ! Bien sûr, Danaé s’en voulut d’avoir accepté ces vacances et d’être partie, la laissant entre les mains de cet homme répugnant, et ce, même si sa sœur lui répétait sans cesse que ce n’était pas sa faute. La rentrée approchait à grand pas, et la jeune femme allait entrer à l’université. Elle s’était inscrite dans la plus proche afin de pouvoir rester à la maison et veiller sur sa sœur, tout en re-proposant sans que celle-ci ne le sache, le marché qu’elle avait tantôt eut avec son « père ». Danaé étudiait le droit. Elle voulait être avocate, afin d’aider les personnes ayant subits des traumatismes comme le sien. Elle voulait un peu de justice dans ce bas monde, même si elle continuait à subit les foudres de cet homme. Combien de temps pourrait-elle encore tenir ? Ca, elle ne le savait pas. Mais du moment qu’elle tenait encore de bout, et que son organisme ne cédait pas, elle tiendrait, pour sa sœur. C’était ça la famille, en fin de compte. Le sacrifice.

Aujourd’hui, Danaé a vingt trois ans, déjà. Elle étudie toujours le droit, et cette filière lui plait énormément. Aujourd’hui, la jeune femme se retrouve aux Bahamas, avec sa sœur, pour les vacances, et surtout pour s’éloigner de cet homme qui les hante jour comme nuit. Aujourd’hui, elle se demande s’il se souvient toujours d’elle, car il a cessé d’écrire depuis un moment. Aujourd’hui, elle veut profiter de ces vacances avec sa sœur avant de retourner dans l’enfer qui mouvemente leurs vies respectives. Aujourd’hui, elle se dit que bientôt, elle gagnera un salaire, et qu’elle pourrait tenter d’offrir une vie bien meilleure à sa sœur, jusqu’à sa majorité, lui épargnant ainsi de nouvelles années de torture.